La finance partagée, c’est quoi ?
Forrester définit la finance partagée comme suit : « Toute situation dans laquelle une personne agit en qualité d’observateur, de partenaire ou de mandataire pour les finances d’une autre personne » (Forrester, 2021). Les exemples les plus simples qui correspondent à cette définition sont notamment les comptes chèques joints standard ou les cartes bancaires partagées, qui sont extrêmement fréquents et proposés par la plupart sinon tous les établissements financiers à leurs clients. Mais en réalité, la finance partagée couvre de nombreux cas d’usage au delà des comptes joints d’un coupe marié. En voici quelques exemples : des comptes bancaires parent-enfant, la responsabilité financière partagée entre des parents séparés ou divorcés ayant un enfant en commun, la gestion de comptes pour les proches de personnes âgées ayant une procuration, des fonds alimentés par des colocataires pour payer des factures communes comme le loyer, le gaz et l’électricité, et autres. Bon nombre de ces relations financières sont moins bien définies, accordent des droits d’accès différents en fonction des utilisateurs et leur durée varie de quelques mois à quelques années.
Dans chacun de ces cas, elles sont utiles à la fois aux clients et aux fournisseurs de services financiers, mais cette approche évolutive de la gestion de fonds communs présente aussi son lot de difficultés pour les établissements financiers.